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Dernièrement, je suis allée au salon de l’emploi dans ma ville. J’ai rencontré des organismes en employabilité qui offrent de l’aide et des représentants d’entreprises qui cherchaient des candidats pour pourvoir des postes vacants.

Il y avait beaucoup de monde et plusieurs personnes immigrantes circulaient dans les allées à la recherche d’un emploi. Ils arrivaient en groupe par autobus directement de Montréal.

Ça représente bien une partie du marché de l’emploi actuel, selon moi. 

Il y avait une table d’exposant pour la commission scolaire. Je me suis approché pour parler à une des personnes qui représentaient cette grande organisation.

Je lui ai demandé comment ça fonctionne pour une personne sans diplôme qui aimerait aller offrir son aide. 

Selon mon observation, j’entends dans les médias qu’ils pourvoient des postes à des personnes non légalement qualifiées et d’un autre côté, j’entends les personnes qui veulent postuler sur ces postes se plaindre qu’ils ne sont même pas rappelés, comme sûrement plusieurs personnes immigrantes qualifiées dans leur pays. 

La dame m’a vraiment bien expliqué le fonctionnement.

Oui, ils embauchent surtout des professeurs, mais pas comme ils le pourraient.

Elle m’expliquait que le but du système de l’éducation, c’est de promouvoir des diplômés, donc il y a une incohérence d’embaucher des non-diplômés. 

Oh! C’est la première fois que je prenais conscience de cette explication qui illustrait la logique derrière.

Elle me disait que cette façon de penser nuisait énormément à l’organisation en se privant de candidatures qui pourraient être d’une grande utilité avec leur bagage d’expérience.

En effet, tout ça est limitant pour les employés comme pour l’employeur. 

Changer une culture d’entreprise de cette taille, aussi ancrée dans leur mission ne sera pas une chose facile à faire.

Toutefois, cela m’a donné une explication sur l’envers de la médaille.

Ce n’est pas simple pour un employé qui cherche à faire un métier de seconde carrière. Un métier qui pourrait le passionner, mais dont il ne possède pas le bon diplôme.

Lorsque je travaillais encore dans mon domaine d’étude en informatique, j’ai côtoyé des employés qui avaient beaucoup plus d’expertise que moi, mais qui n’avaient pas de diplôme, contrairement à moi.

Pour ma part, je rêverais vraiment d’avoir un diplôme en psychologie et j’aurais aimé faire la formation, mais le parcours pour me rendre au doctorat n’est pas très viable pour ma seconde carrière… 

On vit de plus en plus vieux et c’est de plus en plus fréquent d’avoir plus d’une carrière dans une vie aujourd’hui. 

Comment permettre à cette nouvelle réalité d’exister dans un carcan rigide pour encore plusieurs compagnies qui se limitent aux personnes diplômées? Tout ça à partir d’un système informatique qui fait la sélection basée sur une information précise à retrouver sur un CV.

Par chance, il y a un vent de changement créé par la pénurie de main-d’œuvre qui laisse place à penser différemment.

Comprenez-moi bien, j’encourage les études, mais je crois qu’il peut y avoir d’autres moyens possibles pour apprendre la matière. Le chemin traditionnel de l’école dans le système scolaire actuel, surtout pour une seconde carrière ou un retour à l’école, n’est pas toujours évident.

Ce que je recommande à mes clients, c’est de considérer toutes les options possibles pour parvenir à s’épanouir au travail.

Oser promouvoir sa valeur basée sur son bagage d’expérience, aller chercher des formations, faire du bénévolat dans un domaine qui s’y rapproche.

Tous les moyens sont bons pour parfaire ses connaissances, augmenter son expérience et oser appliquer sur des postes qui nous interpellent.

Et si ça fonctionnait! 

Tu aimerais avoir de l’aide pour définir ton X selon tes forces, tes passions et tes valeurs et faire un plan détaillé pour y parvenir tout en apprenant à gérer tes peurs que tu transportes?

Tout ce que tu as à faire, c’est de prendre un appel avec moi et on en jase ensemble.

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