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Il y a 10 ans, jour pour jour, ça n’allait plus du tout!


Je venais de changer de poste quelques mois auparavant dans la compagnie pour laquelle je travaillais depuis 13 ans. C’était un grand changement, car j’abandonnais mon domaine d’étude, soit l’informatique, et je changeais en plus de bâtiment.


Je voulais tellement me réaliser au travail et je voulais tellement être à la hauteur que j’essayais de tout faire ce qu’on me demandait dans mon nouveau poste.


Le département vivait une réorganisation en même temps que mon arrivée. Je reprenais donc les tâches d’une dame qui était partie à la retraite il y a 10 mois et on a aussi décidé de me donner les tâches d’une autre dame qui allait partir à la retraite bientôt. On me demandait d’optimiser le tout.


À cette époque, je ne demandais pas d’aide. «Je suis capable!»


Je n’en parlais pas non plus pour dire que la charge de travail était trop grande. Je me disais : «Je vais y arriver!»


Je commençais à me rendre compte que ma mémoire me faisait défaut, mais je ne m’en occupais pas. «C’est normal, c’est une période à passer.»


J’avais une super belle gang autour de moi, ça m’aidait.


Quelques mois plus tard, cette grande entreprise où je travaillais faisait l’acquisition d’une autre compagnie toute aussi grande qu’elle.


C’était énorme, cela apportait une pression intense à toute la compagnie. Le stress des employés était à son comble.


Comme j’étais déjà embourbée moi-même, je ne pouvais pas aider mes collègues et je me sentais vraiment coupable de ça.


J’étais très stressée et épuisée. Je marchais dans les corridors du travail comme un zombie. Il n’y avait plus aucun sourire sur les visages.


Je faisais de l’insomnie et j’ai commencé à faire des crises de panique la nuit. OMG, quelle mauvaise sensation quand tu crois que tu meurs d’une crise de cœur!


Ça n’allait plus du tout!


J’ai commencé à consulter une psychologue qui m’a suggéré un arrêt de travail temporaire.


Ce n’était pas le meilleur timing avec l’acquisition, ouf!


Culpabilité! Je ne pouvais pas aider les autres dans cette situation. Prise de conscience: ils s’en sont sortis sans moi pourtant. Je ne suis pas indispensable!


C’est dans cette période qu’un vendredi soir, 14 octobre 2011, je me présente chez le médecin et j’obtiens mon billet d’arrêt de travail.


Je suis officiellement en épuisement professionnel! OUF…


Après avoir fourni mon billet de médecin le lundi, la pression s’est relâchée et mon corps a croulé.


Moi qui suis une personne habituellement en forme, je n’ai soudainement plus d’énergie. Je ne suis plus capable de m’occuper des enfants, plus capable d’écouter des émissions de télévision pour adultes, c’est juste trop.


Tout ce que je fais, c’est dormir et écouter les Schtroumpfs.


C’est fou comme on peut se pousser à bout à force de se faire des accroires. Prise de conscience: être à l’écoute de soi, c’est prendre soin de sa santé.


Je prends du temps pour me reposer et me reconstruire. Je me dis que je ne peux plus continuer à vivre ma vie comme ça, que c’est assez, que je dois faire des changements. Prise de conscience: la première étape de la transformation, c’est de décider ce que tu veux changer!


Lorsque mon énergie m’a permis de le faire, j’ai réfléchi à ce que je voulais maintenant.

Ce n’était pas facile de savoir, ça faisait déjà très longtemps que je me posais déjà cette question! J’ai dû chercher un moyen de me poser les bonnes questions.


Comme j’étais dans une période où je faisais face à moi-même et dans laquelle je consultais, je suis parvenu à trouver une voie professionnelle qui me faisait suffisamment vibrer pour passer à l’action. Prise de conscience: même s’il est possible de se tromper, l’action est le meilleur moyen d’avancer.


En septembre 2012, je commence ma formation en relation d’aide qui durera 3 ans. J’avais des plans d’offrir des services aux adolescents. Prise de conscience: les plans évoluent de la même façon que l’on évolue nous-mêmes, c’est normal!


Je retourne au travail 4 jours par semaine pour financer mon projet et j’apprends à communiquer mes limites.
Je joins le club de Toastmasters pour apprendre à parler en public et à développer mon leadership. Je veux faire des conférences éventuellement. Quelle belle école de vie!


Je me forme, je me transforme, j’évolue et je suis très motivée. Prise de conscience: la motivation est générée davantage par l’action, et non l’inverse!


Février 2016, je suis diplômée en relation d’aide et je crois que je suis arrivée à destination. Hum, ça va prendre des clients. Comment trouver suffisamment de clients pour en vivre? Prise de conscience: ce n’est pas la destination, mais le chemin qui compte.


J’ai toujours été du genre : «Je suis capable toute seule!», mais, malheureusement, je n’arrive pas à avoir suffisamment de clients pour pouvoir être autonome.


Je décide d’aller chercher de l’aide pour me permettre d’avancer dans mon projet.


Au fil des années, j’ai investi dans des programmes en ligne, des coachs d’affaires, des mentors. Prise de conscience: se faire accompagner permet d’avancer à une vitesse qui est impossible d’atteindre seule. Cela nous permet également de persévérer et de ne pas sombrer ou abandonner.


Je continue d’avancer vers mon X en ajustant au fur et à mesure mon alignement.


Au début, je prenais tous les clients dans le besoin qui se présentaient à moi. Ensuite, je me suis spécialisée en thérapie de couple durant 2½ ans. Finalement, j’ai trouvé la clientèle avec laquelle j’avais le plus envie de travailler. Prise de conscience: trouver son X, ce n’est pas une révélation, mais un cheminement qui se précise et qui évolue avec le temps.

On surestime beaucoup, ce que l’on peut faire en un an, mais on sous-estime ce que l’on peut faire en 10 ans!


Mon chemin parcouru depuis 10 ans est juste incroyable. Grâce à tout ce que j’ai appris et à la confiance que j’ai gagnée, je me suis réalisée et j’ai construit une entreprise à partir de rien. Je suis allée chercher des formations, j’ai développé mon expérience de coaching, de marketing, de vente et de finance.


J’ai augmenté la PERCEPTION que j’avais de ma valeur. Prise de conscience: si tu ne crois pas en ta valeur, personne n’y croira, surtout quand ce que tu vends, c’est TOI!


Cet épuisement a été le plus beau cadeau que j’ai reçu. Même si c’était un cadeau bien mal emballé. Prise de conscience: on n’est pas obligé d’attendre de toucher le fond pour changer ce qui ne convient plus, on est LIBRE de choisir. OUI, libre, même si l’on a des factures à payer.


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